jeudi 20 novembre 2008
Yaxchilán
Suite de notre voyage au Chiapas. Yaxchilán, "Les pierres vertes", zone archéologique au bord du fleuve Usumacinta. On ne peut d´ailleurs y accéder qu´en pirogue, depuis le Guatémala ou d´un village appelé Frontera Corrozal, du côté mexicain.
De loin ma zone archéologique préférée: on voulait de la jungle, on a été servi!!!
On y est allé tôt le matin pour éviter la chaleur, et on s´est retrouvé tous seuls, comme des grands. Impressionant! La forêt est sur les ruines, ici pas de défrichage pour touristes. Les singes hurleurs nous le font comprendre d´ailleurs, on est des intrus!
En plus de la partie accessible, un chemin peut vous emmener sur les hauteurs, sur la Petite Acropolis, pour dominer le fleuve et la forêt. On en revient crevés, trempés de sueur, mais ravis!
Je conseille aussi, à Frontera Corrozal, le museo de sitio dédié à Yaxchilan, et à sa relation avec Bonampak entre autres.
Nous sommes restés à l´Escudo Jaguar, des cabanes pas très rustiques mais avec moustiquaires et grenouilles dans la douche!
También en el museo de sitio, unos carteles sobre la selva Lacandona, con la presentación de su famosa flor Lacandonia schismatica, y la tesis de Lalo!!!
vendredi 7 novembre 2008
Bonampak
Troisieme journée (en rétrospective) au Chiapas.
On prend la route direction Bonampak. Jolie balade en forêt pour arriver au site depuis Palenque. La route est en bon état et au coeur de la jungle Lacandona. On traverse de petits villages, et beaucoup de topes (dos d´âne, mais assez bossu l´âne!!!).
Pour les futurs voyageurs de ces routes:
1. les topes ne sont pas indiqués et comme on est au milieu de nulle part, on ne s´y attend pas. Un truc: les chiens sont généralement bons indicateurs de topes. La règle: un tope, un chien!
2. si vous avez faim, pas de souci. Les gens vendent généralement de tout aux topes, car vous êtes obligés de stopper. Bananes, bonbons, chips, etc...
3. Pas de station essence de Palenque jusqu´à Comitan quasiment! On peut acheter de l´essence au bidon dans les villages mais faites le plein avant!
Bonampak donc. Nouvelle zone arquéologique. Très célèbre pour ses peintures très bien conservées.
Elle est située dans la jungle lacandone donc, mais la zone est très dégagée et sur le site en lui même ca ressemble plus à une prairie... Pour y accéder on est obligé de prendre une voiture conduite par les gens locaux qui gèrent la zone. OK, c´est bien que les indigènes gèrent leurs ressources et leur patrimoine. Mais à vrai dire la voiture coûte très cher pour la distance (mais bon, pas le choix) et les gens ne sont vraiment pas aimables. Un peu piège à touristes quoi... On y était pourtant en basse saison.
Le site vaut quand même la peine, pour ses stèles, ses peintures donc, et la vue d´en haut sur la jungle qui s´étend à perte de vue...
On prend la route direction Bonampak. Jolie balade en forêt pour arriver au site depuis Palenque. La route est en bon état et au coeur de la jungle Lacandona. On traverse de petits villages, et beaucoup de topes (dos d´âne, mais assez bossu l´âne!!!).
Pour les futurs voyageurs de ces routes:
1. les topes ne sont pas indiqués et comme on est au milieu de nulle part, on ne s´y attend pas. Un truc: les chiens sont généralement bons indicateurs de topes. La règle: un tope, un chien!
2. si vous avez faim, pas de souci. Les gens vendent généralement de tout aux topes, car vous êtes obligés de stopper. Bananes, bonbons, chips, etc...
3. Pas de station essence de Palenque jusqu´à Comitan quasiment! On peut acheter de l´essence au bidon dans les villages mais faites le plein avant!
Bonampak donc. Nouvelle zone arquéologique. Très célèbre pour ses peintures très bien conservées.
Elle est située dans la jungle lacandone donc, mais la zone est très dégagée et sur le site en lui même ca ressemble plus à une prairie... Pour y accéder on est obligé de prendre une voiture conduite par les gens locaux qui gèrent la zone. OK, c´est bien que les indigènes gèrent leurs ressources et leur patrimoine. Mais à vrai dire la voiture coûte très cher pour la distance (mais bon, pas le choix) et les gens ne sont vraiment pas aimables. Un peu piège à touristes quoi... On y était pourtant en basse saison.
Le site vaut quand même la peine, pour ses stèles, ses peintures donc, et la vue d´en haut sur la jungle qui s´étend à perte de vue...
mardi 4 novembre 2008
Ofrendas - Zócalo
Après les offrandes de l´université, voici les offrandes du centre ville.
Tout le Zócalo (la place centrale bordée par la cathédrale et le Palacio Nacional), est recouverte des offrandes des différentes délégations de la ville et des services publics.
Au centre, une représentation géante de Mictlantecutli, le seigneur de la mort et de l´infra-monde.
En face de la cathédrale, un jeu de pelote grandeur nature! Je rappelle que le jeu de pelote est d´origine préhispanique, toutes les zones archéologiques (ou presque) du pays, aztèques comme mayas, en ont un. Il s´agit de faire passer la balle dans un cercle de pierre, en se servant uniquement de ses hanches. Pas facile!
Également présent sur la place un arc maya, donnant sur la rue de la Torre Latino-Americana.
Des représentations de squelettes ou peintures murales faites avec des graines de toutes sortes (maïs, frijoles, tournesol) mais aussi des morceaux d´opale et d´obsidienne.
Offrandes aussi des administrations et services municipaux : pompiers, métro, transports, travaux publics, et polices. On n´a pas su si cette dernière était faite pour les policiers morts en faisant leur devoir ou pour les gens morts parce que les policiers avaient fait leur "devoir"...
Pour les stands des délegations, les traditionnelles offrandes, avec les calaveras en sucre ou en amaranthe, les fruits et le pan de muerto.
Vous pouvez aussi retourner voir l´entrée de l´an dernier pour comparer les offrandes... Ici.
Tout le Zócalo (la place centrale bordée par la cathédrale et le Palacio Nacional), est recouverte des offrandes des différentes délégations de la ville et des services publics.
Au centre, une représentation géante de Mictlantecutli, le seigneur de la mort et de l´infra-monde.
En face de la cathédrale, un jeu de pelote grandeur nature! Je rappelle que le jeu de pelote est d´origine préhispanique, toutes les zones archéologiques (ou presque) du pays, aztèques comme mayas, en ont un. Il s´agit de faire passer la balle dans un cercle de pierre, en se servant uniquement de ses hanches. Pas facile!
Également présent sur la place un arc maya, donnant sur la rue de la Torre Latino-Americana.
Des représentations de squelettes ou peintures murales faites avec des graines de toutes sortes (maïs, frijoles, tournesol) mais aussi des morceaux d´opale et d´obsidienne.
Offrandes aussi des administrations et services municipaux : pompiers, métro, transports, travaux publics, et polices. On n´a pas su si cette dernière était faite pour les policiers morts en faisant leur devoir ou pour les gens morts parce que les policiers avaient fait leur "devoir"...
Pour les stands des délegations, les traditionnelles offrandes, avec les calaveras en sucre ou en amaranthe, les fruits et le pan de muerto.
Vous pouvez aussi retourner voir l´entrée de l´an dernier pour comparer les offrandes... Ici.
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