dimanche 9 mai 2010

Teotihuacán

Teotihuacán est un site archéologique situé à environ 50 km de la ville de Mexico.
En nahuatl, le nom de l´ancienne ville signifie "le lieu où sont nés les dieux". On le comprend, vue la taille des pyramides! La ville, bien antérieure à la période aztèque, mesurait près de 20 km2 à son apogée, et était habitée par 200 000 habitants. Elle aurait été construite au début de notre ère, et dépassait la taille de la Rome antique entre les Ve et VIe siècles!

Le site archéologique est formé autour d´un axe nord-sud représenté par la Chaussée des morts, qui mesure environ 2km. Au sud, la Ciudadela était le centre administratif de la ville. On y trouve le temple de Quetzalcoatl, ou serpent à plumes, la divinité la plus importante de la mythologie mésoaméricaine.

Ciudadela

Temple de
Quetzalcoatl

En marchant vers le nord, on atteindra la pyramide du soleil, la plus grande du site et la deuxième du Mexique (après celle de Cholula) avec ses 63 m de haut.

Teotihuacán vue de la pyramide de la lune

Au nord de la chaussée des morts se trouve la pyramide de la lune, plus petite mais qui domine tout le site. Même si désormais on ne peut plus monter à son sommet, elle offre quand même un joli panorama sur Teotihuacán.

Les indications sont faites en espagnol, en anglais et en nahuatl

A côté de la pyramide de la lune, le palais de Quetzalpapalotl (ou oiseau-papillon) contient un patio avec des peintures très conservées. C était apparemment la demeure des prêtres.

On ne sait toujours pas pourquoi la ville a disparu, mais on sait que ce fut probablement avant le VIIIe siècle. On parle de crise économique (et oui, déjà) et de difficultés d´approvisionnement: la ville était surpeuplée et les ressources étaient rares dans cette zone très aride. On pense aussi que des barbares ont pu envahir la ville, ou que les propres habitants se sont soulevés contre la domination de leurs prêtres. La ville fut donc abandonnée, et les civilisations qui suivirent, aztèques compris, la considérèrent comme une cité sacrée.

A la sortie du site, un musée présente quelques unes des pièces retrouvées sur le site. Les plus belles sont cependant au musée d´anthropologie de Mexico.

mardi 4 mai 2010

Lucha Libre

La lucha libre, c´est le catch mexicain (littéralement la lutte libre). Après le foot, c´est LE sport national. On y va en famille, les bébés y sont admis, et le spectacle sert à se défouler des tensions accumulées dans la semaine.

La lucha est différente du catch américain. Les luchadores sont considérés comme des super-héros, en chair et en os! Et ils portent un masque, qui en plus de leur nom de scène, les identifient. La pire offense faite à un catcheur étant de lui voler son masque!

Les catcheurs font leur entrée sur de la musique tropicale (et non sur du métal comme aux Etats-Unis). Les premières luttes se font entre nains, puis viennent les catcheuses et enfin les machos! Ceux-ci étant divisés entre los rudos (les rudes, donc les méchants) et los técnicos (les techniciens, ceux qui maîtrisent la technique, les gentils quoi).

Le catcheur le plus célèbre est El Santo, au masque argenté. Considéré comme un super-héros lors de ses matchs, il a ensuite tourné une série de films aux noms évocateurs: "El Santo contre les zombies", "El Santo contre les femmes vampires", "El Santo contre les momies de Guanajuato", ou "El Santo contre la fille de Frankestein".


Voici la scène finale du Santo contre les momies, pour que vous puissiez apprécier les effets spéciaux!




Et comme ici on fait tout en musique, après la chanson du cholestérol et celle de la grippe AH1N1, voici la cumbia de los luchadores (une salsa sur les catcheurs):