Para los que no tienen la suerte de irse a Francia o a Alemania a probar el delicioso vin chaud o Glühwine de los mercados de Navidad, aqui les pongo la receta, para que lo puedan preparar en casa!
Ingredientes:
1.5 L de vino tinto
250 g de azucar mascabado
1 cascara rapada de limon
1 cascara rapada de naranja
2 pedazos de canela
2 anis estrella
2 clavos
1 pedazo de gengibre picado
1 punta de nuez de moscada
Mezclar todo y llevar a punto de hervir. Bajar el fuego y dejar 5 minutos. Servir caliente, filtrando y agregando una rodaja de naranja en el vaso.
Joyeux Noël!
dimanche 6 décembre 2009
vendredi 20 novembre 2009
Baja California
En sauvegardant mon disque dur, je me suis rendue compte que je ne vous avais pas parlé de mon voyage à Ensenada, en Basse-Californie du Nord! Voyage encore une fois motivé par un congrès de mycologie, c´est ce qu on appelle le tourisme scientifique.
J´ai donc atterri à Tijuana, car y aller en bus depuis Mexico équivaudrait à plus de 24h de route. Comme on m´avait recommandé de ne pas trop m´attarder à Tijuana car la ville-frontière est assez dangereuse, j´ai pris un bus directement pour Ensenada, via une route qui longe la côte Pacifique. Superbe panorama!
La ville est une station balnéaire très américaine, et des paquebots de croisière arrivent deux fois par jour dans le port. J´en ai assez vite fait le tour et je décide donc de partir 2 jours dans le désert, voir les peintures rupestres de Cataviña, avant que ne commence le congrès. Cataviña est à 7h de route d´Ensenada, et on s´y trouve vraiment au milieu de nulle part... ou plutôt au milieu des cactus!
Quand je descend du bus, un anglais qui voyage en Amérique (il venait d´Alaska!) descend avec moi, et me dit que son guide indique des cabanes pour dormir dans le désert. Mieux que l´unique hôtel du village, qui coûte la peau des fesses (ou les yeux de la tête, ce que vous préférez).
On se balade un peu en attendant que la nuit ne tombe (assez rapidement ici), le temps de prendre quelques photos.
On mangera au rancho qui loue les cabanes, en compagnie d´américains de passage en caravane, pour qui tout est "how wonderful!" et qui ne nous laissent pas profiter du calme alentour. Mais ils repartent, la nuit est splendide, je n´avais jamais vu autant d´étoiles...
Le lendemain, départ pour les grottes où je m´attends à une version mexicaine de Lascaux. Un monsieur à qui l´on demande la route nous y guide, sous un soleil de plomb. Après 2h de marche, on arrive enfin aux peintures... Dont voici la photo. Le soleil me fait penser au logo du PRD, le parti "gauchiste" local.
Puis retour au village où j´attends le bus qui doit me ramener vers Ensenada. Je l´attends et je l´attends... en plein soleil, et je me vois déjà mangée par des vautours! Mais le bus arrive enfin et je rejoins Ensenada sans encombres.
Il me reste deux jours avant le congrès et je pars voir l´attraction locale, la Bufadora (l´écumeuse). C´est un geyser marin qui sort toutes les 10 minutes environ avec une puissance incroyable! Même les bonnes soeurs en ont perdu leur coiffe!
Pour mon dernier jour de "vacances", je repars vers le nord pour aller visiter la région viticole du Mexique, la vallée de Guadalupe. Et je visite une maison productrice de vin, avec dégustation au final. Il paraît que les vins de Basse-Californie ont tous un arrière petit goût salé dû à la proximité du Pacifique...
J´ai donc atterri à Tijuana, car y aller en bus depuis Mexico équivaudrait à plus de 24h de route. Comme on m´avait recommandé de ne pas trop m´attarder à Tijuana car la ville-frontière est assez dangereuse, j´ai pris un bus directement pour Ensenada, via une route qui longe la côte Pacifique. Superbe panorama!
La ville est une station balnéaire très américaine, et des paquebots de croisière arrivent deux fois par jour dans le port. J´en ai assez vite fait le tour et je décide donc de partir 2 jours dans le désert, voir les peintures rupestres de Cataviña, avant que ne commence le congrès. Cataviña est à 7h de route d´Ensenada, et on s´y trouve vraiment au milieu de nulle part... ou plutôt au milieu des cactus!
Quand je descend du bus, un anglais qui voyage en Amérique (il venait d´Alaska!) descend avec moi, et me dit que son guide indique des cabanes pour dormir dans le désert. Mieux que l´unique hôtel du village, qui coûte la peau des fesses (ou les yeux de la tête, ce que vous préférez).
On se balade un peu en attendant que la nuit ne tombe (assez rapidement ici), le temps de prendre quelques photos.
On mangera au rancho qui loue les cabanes, en compagnie d´américains de passage en caravane, pour qui tout est "how wonderful!" et qui ne nous laissent pas profiter du calme alentour. Mais ils repartent, la nuit est splendide, je n´avais jamais vu autant d´étoiles...
Le lendemain, départ pour les grottes où je m´attends à une version mexicaine de Lascaux. Un monsieur à qui l´on demande la route nous y guide, sous un soleil de plomb. Après 2h de marche, on arrive enfin aux peintures... Dont voici la photo. Le soleil me fait penser au logo du PRD, le parti "gauchiste" local.
Puis retour au village où j´attends le bus qui doit me ramener vers Ensenada. Je l´attends et je l´attends... en plein soleil, et je me vois déjà mangée par des vautours! Mais le bus arrive enfin et je rejoins Ensenada sans encombres.
Il me reste deux jours avant le congrès et je pars voir l´attraction locale, la Bufadora (l´écumeuse). C´est un geyser marin qui sort toutes les 10 minutes environ avec une puissance incroyable! Même les bonnes soeurs en ont perdu leur coiffe!
Pour mon dernier jour de "vacances", je repars vers le nord pour aller visiter la région viticole du Mexique, la vallée de Guadalupe. Et je visite une maison productrice de vin, avec dégustation au final. Il paraît que les vins de Basse-Californie ont tous un arrière petit goût salé dû à la proximité du Pacifique...
lundi 2 novembre 2009
Dia de muertos 2009
Entrada dedicada a todos los mexicanos expatriados...
Este año fue un poco mas sobrio en términos de ofrendas. La Megaofrenda de CU fue menos impresionante que de costumbre (ver años anteriores aquí, 2007 y 2008), quizás debido a la ausencia de la Facultad de Ciencias en protesta al saqueo de las ofrendas (y a la falta de reacción de las autoridades frente a ello) en los años anteriores.
La Megaofrenda este año se dedicó a Edgar Allan Poe, lo que dio lugar a ofrendas muy bonitas pero se prestó también a lo que temo, es decir la presencia más y más arrasadora de Halloween.
Sin embargo, todos estaban presentes: Edgar Allan Poe en persona, el Gato Negro, el Corazón Delator, el Pozo, y hasta Luz y Fuerza. Hay quien dice incluso que se podia ver la tumba de la Educación...
Nada de ofrendas en el Zócalo este anyo, pero si ansian ver unas, pueden referirse a las entradas de los años pasados (2007 y 2008).
Feliz día de muertos!
mercredi 28 octobre 2009
Alebrijes
Les alebrijes (prononcer "alébriresses") sont une forme d'artisanat typiquement mexicaine. Ils sont fait à partir de bois ou de papier mâché, et sont peints avec de jolies couleurs vives. Traditionnellement, ils représentent des animaux imaginaires, faits à partir de différentes parties d'animaux réels, et généralement armés de griffes pour se raccrocher au monde des vivants.
On peut les trouver dans tous les marchés d'artisanat du pays, et particulièrement à Oaxaca.
Chaque année, la ville de Mexico et ses différents ateliers organisent un défilé d'alebrijes géants sur le Paseo de la Reforma, les Champs-Elysées locales. La foule, et moi parmi elle, était au rendez-vous samedi dernier pour les voir passer... Impressionant!!!
En voici quelques exemples.
On peut les trouver dans tous les marchés d'artisanat du pays, et particulièrement à Oaxaca.
Chaque année, la ville de Mexico et ses différents ateliers organisent un défilé d'alebrijes géants sur le Paseo de la Reforma, les Champs-Elysées locales. La foule, et moi parmi elle, était au rendez-vous samedi dernier pour les voir passer... Impressionant!!!
En voici quelques exemples.
mercredi 21 octobre 2009
Le Pico de Orizaba
C´est le sommet le plus haut du Mexique, avec 5610 m d´altitude. Il est situé entre les états de Puebla et de Veracruz, à l´est du pays.
L´une des villes de Veracruz située au pied du volcan s´appelle Orizaba, d´où le nom de ce volcan. On l´appelle aussi Citlatepetl, de "citla", étoile, et "tepetl", montagne (souvenez-vous du Popocatepetl, et si non, cliquez ici), car de par sa hauteur, le volcan semble caresser les étoiles...
Je suis donc allée ce week-end au Pico de Orizaba cueillir des champignons, dans le cadre d´un projet qui a pour but de trouver les champignons qui poussent à de très hautes altitudes, là où la forêt est remplacée par de hautes herbes.
Nous sommes donc montés jusqu´à 4200 m, et on a trouvé des champignons! Oh succès, sauf que j´ai eu beaucoup de mal à grimper et à respirer... Mais la vue valait la peine!
Les villages du côté de Puebla qui sont au pied du volcan possèdent de grandes étendues couvertes de maïs. Nous sommes arrivés pendant la récolte, et les gens faisaient des petits "tipees" avec la paille restante (voir aussi l´entrée sur les foins au Mexique ici).
Et comme les champs étaient couverts de jolies fleurs jaunes, ca donnait de belles couleurs au paysage!
Les forêts sont superbes, pleines de pins et de sapins, et comme le volcan se trouve au milieu d´un parc national, elles sont assez préservées (ce qui est de plus en plus rare).
Et voilà aussi quelques photos de champignons découverts au dessus de 3500 m:
L´une des villes de Veracruz située au pied du volcan s´appelle Orizaba, d´où le nom de ce volcan. On l´appelle aussi Citlatepetl, de "citla", étoile, et "tepetl", montagne (souvenez-vous du Popocatepetl, et si non, cliquez ici), car de par sa hauteur, le volcan semble caresser les étoiles...
Je suis donc allée ce week-end au Pico de Orizaba cueillir des champignons, dans le cadre d´un projet qui a pour but de trouver les champignons qui poussent à de très hautes altitudes, là où la forêt est remplacée par de hautes herbes.
Nous sommes donc montés jusqu´à 4200 m, et on a trouvé des champignons! Oh succès, sauf que j´ai eu beaucoup de mal à grimper et à respirer... Mais la vue valait la peine!
Les villages du côté de Puebla qui sont au pied du volcan possèdent de grandes étendues couvertes de maïs. Nous sommes arrivés pendant la récolte, et les gens faisaient des petits "tipees" avec la paille restante (voir aussi l´entrée sur les foins au Mexique ici).
Et comme les champs étaient couverts de jolies fleurs jaunes, ca donnait de belles couleurs au paysage!
Les forêts sont superbes, pleines de pins et de sapins, et comme le volcan se trouve au milieu d´un parc national, elles sont assez préservées (ce qui est de plus en plus rare).
Et voilà aussi quelques photos de champignons découverts au dessus de 3500 m:
jeudi 8 octobre 2009
Tequila!!!
Je vous l'avais promis, cet article sur Tequila!
Donc Tequila, avant d'être la boisson nationale, c'est avant tout un village. Situé au pied du volcan du même nom. Je pensais que Tequila allait être une grande ville, moderne du fait des investissements des entreprises productrices, et bien non! Ça reste un petit village, relativement typique, avec son kiosque sur la place centrale, ses 2 ou 3 petites rues coquettes et son grand bazar dans le reste!
A part vous balader dans les forêts du volcan, vous pouvez aussi visiter une fabrique de Tequila, la plus célèbre étant la José Cuervo. Bien faite pour les touristes évidemment, car vous n'irez pas dans la vraie usine... Mais intéressant quand même.
C'est donc l'occasion pour vous montrer des photos de champs d'agaves, plus précisement d'Agave tequilana (son nom scientifique), ou Agave azul (pour sa couleur bleue).
On tire le liquide du coeur de l'agave (ou piña).
Le coeur de la plante va se cuire dans de grands fours, pour s'enrichir en sucres, et sera ensuite pressé pour obtenir le précieux liquide. Ce liquide va être ensuite fermenté, puis distillé, une à deux fois, puis filtré. Pour les connaisseurs, c'est d'ailleurs la différence avec le mezcal, lui aussi tiré de l'agave mais non filtré. Et selon moi bien meilleur!
Lors de la visite, on vous fait goûter l'alcool après chaque procédé (et il n'est bon qu'à la fin!!!) et on vous sert une margarita à la sortie. Caramba!
Si vous n'avez pas tout enregistré, une peinture murale à la fin de la visite récapitule le processus de production. Ouf!
Donc un bon Tequila (rappelez-vous, Tequila c'est masculin), c'est une boisson 100% agave, car on peut aussi la diluer avec de l'eau ou de l'alcool de canne à sucre. L'appellation est d'origine contrôlée, et si la plante d'origine n'est pas l'agave azul, alors ça n'est pas du Tequila. Et contre les idées reçues, le tequila blanc est généralement meilleur que le jaune... Mais chacun ses goûts!
Pour voir les impressions d'un autre français de passage à Tequila, cliquez ICI.
Salud!
Donc Tequila, avant d'être la boisson nationale, c'est avant tout un village. Situé au pied du volcan du même nom. Je pensais que Tequila allait être une grande ville, moderne du fait des investissements des entreprises productrices, et bien non! Ça reste un petit village, relativement typique, avec son kiosque sur la place centrale, ses 2 ou 3 petites rues coquettes et son grand bazar dans le reste!
A part vous balader dans les forêts du volcan, vous pouvez aussi visiter une fabrique de Tequila, la plus célèbre étant la José Cuervo. Bien faite pour les touristes évidemment, car vous n'irez pas dans la vraie usine... Mais intéressant quand même.
C'est donc l'occasion pour vous montrer des photos de champs d'agaves, plus précisement d'Agave tequilana (son nom scientifique), ou Agave azul (pour sa couleur bleue).
On tire le liquide du coeur de l'agave (ou piña).
Le coeur de la plante va se cuire dans de grands fours, pour s'enrichir en sucres, et sera ensuite pressé pour obtenir le précieux liquide. Ce liquide va être ensuite fermenté, puis distillé, une à deux fois, puis filtré. Pour les connaisseurs, c'est d'ailleurs la différence avec le mezcal, lui aussi tiré de l'agave mais non filtré. Et selon moi bien meilleur!
Lors de la visite, on vous fait goûter l'alcool après chaque procédé (et il n'est bon qu'à la fin!!!) et on vous sert une margarita à la sortie. Caramba!
Si vous n'avez pas tout enregistré, une peinture murale à la fin de la visite récapitule le processus de production. Ouf!
Donc un bon Tequila (rappelez-vous, Tequila c'est masculin), c'est une boisson 100% agave, car on peut aussi la diluer avec de l'eau ou de l'alcool de canne à sucre. L'appellation est d'origine contrôlée, et si la plante d'origine n'est pas l'agave azul, alors ça n'est pas du Tequila. Et contre les idées reçues, le tequila blanc est généralement meilleur que le jaune... Mais chacun ses goûts!
Pour voir les impressions d'un autre français de passage à Tequila, cliquez ICI.
Salud!
dimanche 27 septembre 2009
Guadalajara
Ville test pour la prononciation, dixit Le Guide du Routard...
Guadalajara est située dans l'état de Jalisco, à environ 7h au nord-ouest de Mexico. C'est la 2e plus grande ville du pays. Son principal intérêt selon moi est qu'elle est située en plein dans les terres productrices de Tequila, la boisson nationale, qui je le rappelle est un nom masculin (boisson de machos oblige!).
Guadalajara donc. La ville est très étendue, et son principal attrait est son centre historique: sa cathédrale surtout est très reconnaissable par ses deux tours, reconstruites après un tremblement de terre.
Le centre est une succession de quatre places piétonnes où il est agréable de se promener. Mais n'allez pas chercher un café pour profiter du soleil de la ville en terrasse, ici ça n'existe pas, on préfère les sodas (refrescos) ou les micheladas (bière servie avec du sel, du piment et du citron vert).
En se promenant le long des places, on commencera par visiter la cathédrale et le Palacio Municipal, puis le Palacio de Gobierno avec une célèbre peinture murale de Clemente Orozco sur le fanatisme religieux et militaire. Tout à fait d'actualité au Mexique!
On continuera en passant vers le Théâtre Degollado, avec ses colonnes qui représentent plus l'influence européenne de la ville que ses origines mexicaines.
Après avoir longé les fontaines, on arrivera à l'hospice Cabanas, superbe bâtiment avec plein de peintures murales du même Orozco. Impressionnant!
L'autre quartier sympa de Guadalajara est le quartier de l'université, près du Parque Revolucion. La place de l'église y est tranquile et un des serveurs du resto est un fervent admirateur de John Nash, et nous a parlé d'équations mathématiques qu'il rêvait de résoudre!
Bon, vous l'aurez compris, Guadalajara n'est pas ma ville préférée au Mexique. Mais elle est quand même importante pour plusieurs raisons, hormis sa taille. Premièrement, c'est le berceau du mariachi, ce musicien mexicain au grand chapeau et pantalon à paillettes.
Deuxièmement, c'est le pays du Tequila! (un prochain article sera consacré au village du même nom, affaire à suivre).
Et puis les danses folkloriques de Guadalajara sont très connues, la preuve en images!
Guadalajara est située dans l'état de Jalisco, à environ 7h au nord-ouest de Mexico. C'est la 2e plus grande ville du pays. Son principal intérêt selon moi est qu'elle est située en plein dans les terres productrices de Tequila, la boisson nationale, qui je le rappelle est un nom masculin (boisson de machos oblige!).
Guadalajara donc. La ville est très étendue, et son principal attrait est son centre historique: sa cathédrale surtout est très reconnaissable par ses deux tours, reconstruites après un tremblement de terre.
Le centre est une succession de quatre places piétonnes où il est agréable de se promener. Mais n'allez pas chercher un café pour profiter du soleil de la ville en terrasse, ici ça n'existe pas, on préfère les sodas (refrescos) ou les micheladas (bière servie avec du sel, du piment et du citron vert).
En se promenant le long des places, on commencera par visiter la cathédrale et le Palacio Municipal, puis le Palacio de Gobierno avec une célèbre peinture murale de Clemente Orozco sur le fanatisme religieux et militaire. Tout à fait d'actualité au Mexique!
On continuera en passant vers le Théâtre Degollado, avec ses colonnes qui représentent plus l'influence européenne de la ville que ses origines mexicaines.
Après avoir longé les fontaines, on arrivera à l'hospice Cabanas, superbe bâtiment avec plein de peintures murales du même Orozco. Impressionnant!
L'autre quartier sympa de Guadalajara est le quartier de l'université, près du Parque Revolucion. La place de l'église y est tranquile et un des serveurs du resto est un fervent admirateur de John Nash, et nous a parlé d'équations mathématiques qu'il rêvait de résoudre!
Bon, vous l'aurez compris, Guadalajara n'est pas ma ville préférée au Mexique. Mais elle est quand même importante pour plusieurs raisons, hormis sa taille. Premièrement, c'est le berceau du mariachi, ce musicien mexicain au grand chapeau et pantalon à paillettes.
Deuxièmement, c'est le pays du Tequila! (un prochain article sera consacré au village du même nom, affaire à suivre).
Et puis les danses folkloriques de Guadalajara sont très connues, la preuve en images!
samedi 19 septembre 2009
Le séisme de 1985 à Mexico
Le 19 septembre 1985, il y a 24 ans, la terre trembla à Mexico.
Le séisme, d'une magnitude de 8.1 sur l'échelle de Richter, eut lieu à 7h19. Il dura plus de 2 minutes. Une éternité.
Aucun chiffre officiel n'a été fourni sur le nombre de morts provoquées par le séisme, mais on pense qu'elles pourraient atteindre 40 000. Le gouvernement de Miguel de la Madrid, le président de l'époque, fut vite dépassé par l'ampleur de la catastrophe, et ce sont en majorité des civils qui aidèrent les secours, puisque la police comme l'armée tardèrent à réagir. Si le président tarda 3 jours (3 jours!!!!!!) pour s'adresser à la nation, les civils, dès la catastrophe, s'organisèrent en unités de secours. Les étudiants en médecine, ingénierie et sciences renforcèrent ces unités.
Les corps des victimes furent entassés dans le stade de Baseball de Mexico, afin de pouvoir procéder aux identifications.
Plus de 30 000 bâtiments furent détruits, dont beaucoup d'hôpitaux. Les tours HLM du quartier de Tlatelolco, là où eut lieu le massacre des étudiants en 1968 (voir l'entrée sur le sujet ICI), furent aussi particulièrement touchées. Un des bâtiments, appelé Edificio Nuevo León, était formé de 3 unités de 16 étages.
Le séisme laissa de nombreux quartiers de la ville sans électricité pendant plusieurs jours, et les canalisations furent elles aussi touchées. Les habitants de Mexico ne boivent plus l'eau du robinet depuis ce mois de septembre, car on retrouva du sang dans l'eau potable de la ville. On ne boit toujours pas l'eau du robinet aujoud'hui, parce que les tuyaux sont usés et peuvent libérer du plomb dans l'eau. Les choses ont repris leur cours normal plusieurs mois plus tard, quand les écoles réouvrirent, et les réseaux de transports et de communications furent rétablis.
Depuis, chaque 19 septembre, des simulacres de tremblements de terre ont lieu dans les administrations, les écoles, les universités, etc., afin de perfectionner les conditions d'évacuation de tous les bâtiments.
1985, ça semble loin, mais la majorité des gens que je connais ici l'ont vécu. Les gens de mon âge avaient 5 ans, et sont marqués par cet évènement.
Le séisme, d'une magnitude de 8.1 sur l'échelle de Richter, eut lieu à 7h19. Il dura plus de 2 minutes. Une éternité.
Aucun chiffre officiel n'a été fourni sur le nombre de morts provoquées par le séisme, mais on pense qu'elles pourraient atteindre 40 000. Le gouvernement de Miguel de la Madrid, le président de l'époque, fut vite dépassé par l'ampleur de la catastrophe, et ce sont en majorité des civils qui aidèrent les secours, puisque la police comme l'armée tardèrent à réagir. Si le président tarda 3 jours (3 jours!!!!!!) pour s'adresser à la nation, les civils, dès la catastrophe, s'organisèrent en unités de secours. Les étudiants en médecine, ingénierie et sciences renforcèrent ces unités.
Les corps des victimes furent entassés dans le stade de Baseball de Mexico, afin de pouvoir procéder aux identifications.
Plus de 30 000 bâtiments furent détruits, dont beaucoup d'hôpitaux. Les tours HLM du quartier de Tlatelolco, là où eut lieu le massacre des étudiants en 1968 (voir l'entrée sur le sujet ICI), furent aussi particulièrement touchées. Un des bâtiments, appelé Edificio Nuevo León, était formé de 3 unités de 16 étages.
Le séisme laissa de nombreux quartiers de la ville sans électricité pendant plusieurs jours, et les canalisations furent elles aussi touchées. Les habitants de Mexico ne boivent plus l'eau du robinet depuis ce mois de septembre, car on retrouva du sang dans l'eau potable de la ville. On ne boit toujours pas l'eau du robinet aujoud'hui, parce que les tuyaux sont usés et peuvent libérer du plomb dans l'eau. Les choses ont repris leur cours normal plusieurs mois plus tard, quand les écoles réouvrirent, et les réseaux de transports et de communications furent rétablis.
Depuis, chaque 19 septembre, des simulacres de tremblements de terre ont lieu dans les administrations, les écoles, les universités, etc., afin de perfectionner les conditions d'évacuation de tous les bâtiments.
1985, ça semble loin, mais la majorité des gens que je connais ici l'ont vécu. Les gens de mon âge avaient 5 ans, et sont marqués par cet évènement.
lundi 14 septembre 2009
Chiles en nogada
Une des recettes les plus compliquées de la cuisine mexicaine (qui rappelons-le, est la seule cuisine au monde a être reconnue comme patrimoine de l'humanité par l'UNESCO).
Lors d'une entrée précédente, je vous avais parlé de la fête nationale mexicaine, le 15 septembre, et je vous avais écrit que le pozole (soupe à base de maïs) était LE plat pour l'occasion. Si vous voulez revoir les photos des gélatines aux couleurs du drapeau, cliquez ICI.
L'autre plat national pour le mois de septembre est le chile en nogada, un piment fourré de viande hâchée et de fruits, accompagné d'une sauce à base de noix et recouvert de grenade. Très long à préparer, mais délicieux! Le drapeau national est lui aussi représenté dans l'assiette, par le vert du chile, le blanc de la sauce et le rouge de la grenade.
En exclusivité, voici la recette! Le truc c'est d'en préparer pour toute la semaine, car vous allez y passer votre journée!
Ingrédients (ne me demandez pas les proportions, ici on me répond toujours: "tu calcules"!):
* chiles poblanos (les grands piments)
* acitron (feuille de cactus confite dans du sucre)
* pêches, poires, pommes, grenades, bananes machos (les grandes bananes farineuses)
* viande hâchée
* tomates
* amandes effilées
* oignons et ail
* noix et pignons de pin
* raisins secs
* fromage doble crema (un fromage style boursin mais en mieux!) -> 1 kg
* lait (1 L)
* crème fraîche(1 L)
* grenades
Mettre les chiles un instant sur le feu pour qu'ils perdent leur peau (voir la description de la technique ICI). Les laver, les ouvrir, et enlever leurs graines qui sont celles qui donnent le piquant au chile.
Couper tous les fruits en cubes et les noix en petits morceaux (pas toutes, gardez-en pour la sauce).
Mettre les amandes dans de l'eau chaude 15 minutes pour qu'elles perdent leur peau. Leur enlever la peau et les couper en petits morceaux.
Couper les oignons et l'ail en petits dés. Les faire revenir dans une poële (une très grande poële, vous allez voir!) avec de l'huile et du sel.
Mixer les tomates jusqu'à ce qu'elles deviennent liquides. Ajouter la viande hâchée et les tomates aux oignons. Ajouter les fruits et faire cuire à feu doux.
Quand le mélange est cuit, ajouter les noix, les pignons et les raisins secs. Ôter du feu et ajouter les amandes.Préparer la nogada (la sauce): mixer le fromage doble crema, la crème fraîche, le lait et les noix. Attention, la sauce ne se cuit pas!
Faire cuire les chiles 10 minutes dans de l'eau salée (sans faire bouillir). Les fourrer du mélange viande-fruits, recouvrir de la sauce et parsemer de grenades. Servir avec du riz.
Buen provecho!
Lors d'une entrée précédente, je vous avais parlé de la fête nationale mexicaine, le 15 septembre, et je vous avais écrit que le pozole (soupe à base de maïs) était LE plat pour l'occasion. Si vous voulez revoir les photos des gélatines aux couleurs du drapeau, cliquez ICI.
L'autre plat national pour le mois de septembre est le chile en nogada, un piment fourré de viande hâchée et de fruits, accompagné d'une sauce à base de noix et recouvert de grenade. Très long à préparer, mais délicieux! Le drapeau national est lui aussi représenté dans l'assiette, par le vert du chile, le blanc de la sauce et le rouge de la grenade.
En exclusivité, voici la recette! Le truc c'est d'en préparer pour toute la semaine, car vous allez y passer votre journée!
Ingrédients (ne me demandez pas les proportions, ici on me répond toujours: "tu calcules"!):
* chiles poblanos (les grands piments)
* acitron (feuille de cactus confite dans du sucre)
* pêches, poires, pommes, grenades, bananes machos (les grandes bananes farineuses)
* viande hâchée
* tomates
* amandes effilées
* oignons et ail
* noix et pignons de pin
* raisins secs
* fromage doble crema (un fromage style boursin mais en mieux!) -> 1 kg
* lait (1 L)
* crème fraîche(1 L)
* grenades
Mettre les chiles un instant sur le feu pour qu'ils perdent leur peau (voir la description de la technique ICI). Les laver, les ouvrir, et enlever leurs graines qui sont celles qui donnent le piquant au chile.
Couper tous les fruits en cubes et les noix en petits morceaux (pas toutes, gardez-en pour la sauce).
Mettre les amandes dans de l'eau chaude 15 minutes pour qu'elles perdent leur peau. Leur enlever la peau et les couper en petits morceaux.
Couper les oignons et l'ail en petits dés. Les faire revenir dans une poële (une très grande poële, vous allez voir!) avec de l'huile et du sel.
Mixer les tomates jusqu'à ce qu'elles deviennent liquides. Ajouter la viande hâchée et les tomates aux oignons. Ajouter les fruits et faire cuire à feu doux.
Quand le mélange est cuit, ajouter les noix, les pignons et les raisins secs. Ôter du feu et ajouter les amandes.Préparer la nogada (la sauce): mixer le fromage doble crema, la crème fraîche, le lait et les noix. Attention, la sauce ne se cuit pas!
Faire cuire les chiles 10 minutes dans de l'eau salée (sans faire bouillir). Les fourrer du mélange viande-fruits, recouvrir de la sauce et parsemer de grenades. Servir avec du riz.
Buen provecho!
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